Bon d’accord, ça fait plus de vingt ans qu’il nous le chante son “On the road again, again…” Mais là, en version minimaliste avec juste le public comme choriste et une guitare sèche pour le tempo, sur la route à nouveau bien sûr, c’est beau comme un soir de septembre qui s’étire au soleil.
Alors, on se laisse prendre une fois encore, on écoute, presque en silence mais en reprenant néanmoins tous en choeur le célèbre refrain “On the road again, again…” Toujours et encore.
Dans une configuration classique et très pro, cuivres et cordes à l’honneur, Lavilliers joue ses classiques et les autres, ceux du nouvel album “Samedi soir à Beyrouth”. Soul et reggae, on voyage avec le “Corto Maltese de la chanson française” et on apprécie encore, toujours, des morceaux comme “L’enfant avec un fusil trop grand”, “Killer” ou “Question de peau, question de trop”.Un concert d’une belle facture, un bel ouvrage, très pro, et beau comme une nuit de septembre qui s’étire au soleil de Couleur. On the road again, again…
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